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Alors que notre automne bat au rythme des activités de médiation, c’est le cœur rempli d’une gratitude rare que nous faisons aujourd’hui le bilan de nos premiers pas dans le bouillonnement de la rencontre littéraire. 

Nous nous sommes lancé·e·s dans un jeu impliquant un certain nombre de contraintes en calquant notre univers littéraire automnal sur le passage aux Îles d’artistes issu·e·s de la littérature. Après Joséphine Bacon et Fred Pellerin, nous sommes tombé·e·s (coeur et âme) dans l’univers déroutant de Fanie Demeule. De cette chute volontaire, nous ne pouvons que constater l’envol qu’à permis cette opportunité.  

Pendant quelques semaines, nous avons plongé dans l’oeuvre singulière de l’autrice, lisant et commentant chacune de ses publications. Voilà déjà un exercice d’une richesse incroyable que de cerner l’esprit d’une démarche littéraire dans son entièreté. S’ajoute au plaisir de lire et de s’abandonner dans l’histoire racontée un sentiment de connivence que procure cette compréhension, approfondie d’un livre à l’autre, de l’amplitude du propos de l’autrice. 

C’est donc grâce à cette immersion totale que la rencontre publique avec Fanie Demeule a pu se dérouler sur le ton intimiste de la conversation. Tel ces (rares) moments de grâce où tout est à sa juste place, je me suis entretenue avec cette âme généreuse devant un public captivé par le regard franc que pose l’autrice sur son travail, son oeuvre, sa société, son humanité–la sienne et celle de ses protagonistes. 

Le cœur rempli de gratitude donc… Parce que cette rencontre avec Fanie Demeule fut d’une authenticité réconfortante, mais aussi parce qu’elle inscrit sa marque au-delà du temps présent. En plus de signer la croisée de chemin entre deux femmes sincères et passionnées, elle inscrit le sens que donne Flottille à la vie culturelle dans l’enceinte du livre.

L’impulsion que cette opportunité nous a permise–tant pour saisir nous-même la grandeur de cette mission que nous embrassons avec passion que pour inscrire le sens de la librairie comme lieu culturel dans l’esprit des gens de notre communauté–nous la devons à la collaboration (riche et naturelle) qui s’installe avec la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine à travers le travail d’animation culturelle de la Bibliothèque Jean-Lapierre.

 

Merci ! Et longue vie à cette solidarité autour de la médiation littéraire sur l’archipel !

– Mélodie Caron | Artisane libraires

Photographies ©Flottille artisan·e·s libraires | Christine AB 
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